Étiqueté : pcaet petr
-
AuteurMessages
-
-
18 mai 2019 à 10 h 19 min #1160
yvan
Maître des clésJe joint le document Publié le 25 avril 2019. Conformément à la Loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance.
verte et après avoir délibéré le 18 décembre 2018, la Communauté de Communes du Savès a élaboré un
Plan Climat Air-Energie Territorial (PCAET), intégrant la dimension territoriale de l’action de lutte contre le
changement climatique.Le PCAET est une réponse locale aux enjeux globaux du changement climatique. Il a pour objectif
d’anticiper la fracture énergétique et d’enclencher un changement de modèle économique et sociétal
permettant globalement de préserver les ressources.
Il a aussi pour objectif d’anticiper les effets de l’évolution du climat et de s’en prémunir. Il aborde les
thématiques suivantes : les consommations et productions d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre
et des polluants locaux, la séquestration carbone et la vulnérabilité du territoire face au changement
climatique.
…Ci-joint les liens vers les documents en ligne du site internet de la CCAS.
Le PCAET est élaboré en plusieurs phases de travail qui donnent lieu a plusieurs documents.
Ils sont téléchargeables ci-dessous. ILS SERONT ACTIFS À COMPTER DU 10 MAI.
LIVRET 1 : Le résumé non technique
LIVRET 3 : La Stratégie Territoriale
LIVRET 4 : Le programme d’actions 2019-2024
LIVRET 5 : L’évaluation environnementale stratégique
Avis de la mission régionale d’autorité environnementale (MRAe)
Eléments de réponse à l’avis de l’Autorité Environnementale.
.Attachments:
You must be logged in to view attached files. -
18 mai 2019 à 10 h 31 min #1162
yvan
Maître des clésExtrait intéressant du document :
http://www.ccsaves32.fr/wp-content/uploads/2019/04/Livre_3_Strategie_SAVES.pdfLes conséquences socio-économiques
4.1. Le coût de l’inaction
La facture énergétique
Le coût de l’énergie pour le Pays Portes de Gascogne est de 150 M€1
en 2015, majoritairement pour les produits pétroliers.
Le coût de l’inaction
Il est lié à :
– L’évolution de la facture énergétique : vulnérabilité économique du territoire.
– L’impact sanitaire lié à la qualité de l’air : vulnérabilité sanitaire et coût associé.
– L’impact économique d’un manque d’adaptation du territoire au changement climatique (à plus long terme que 2030).
Concernant la vulnérabilité économique, il est estimé que, toutes choses égales par ailleurs, l’énergie peut augmenter de 50%
à l’horizon 2030, soit un surcout de 75 M€ pour le Pays Portes de Gascogne pour une facture énergétique totale de 225 M€2
.
Bien qu’étant de simples estimations, ces chiffres indiquent clairement que l’enjeu énergétique est une question économique et
sociale de premier ordre.
Concernant le coût de l’impact sanitaire de la qualité de l’air, il n’y a pas d’étude sur le territoire sur le sujet, en raison d’une
problématique peu intense.
Concernant l’impact économique du changement climatique sur le territoire, les principaux secteurs potentiellement sensibles
sont :
– l’agriculture, et en particulier la viticulture et l’élevage, pour lesquels modifier l’exploitation est forcément long,
– les risques naturels (inondation, retrait-gonflement des argiles).
L’impact économique de l’inaction induirait sur le long terme un dépérissement de ces filières. -
23 septembre 2019 à 20 h 50 min #1308
PLX
Participantbonsoir
je lis de plus près les docs du PCAET
Par ex. que 86% des actions devaient être lancées en 2019 : est-ce-que vous le vérifiez ?
Que pensez-vous de ce plan. Perso je trouve qu’il y a bcp de choses.
Il faut bosser pour y trouver qqe chose à redire. Vous avez travaillé dessus ?
je vais regarder dans les délibs de l’interco où est-ce qu’ils en sont.Désolé pour jeudi dernier, mais à 19H j’étais coincé au boulot.
Amicalement à tous,
Pascal – l’isleJourdain -
23 février 2020 à 19 h 40 min #1547
David
ModérateurBonjour Pascal, Bonjour à tous,
En effet, on serait en droit de demander le bilan des actions 2019 ! Mais après quelques recherches, aucune information n’est disponible sur les sites internet des Communautés de communes concernées et rien non plus sur le site du PETR (https://www.paysportesdegascogne.com/energie/le-plan-climat/) en charge de la mise en œuvre du plan.
Je regrette de ne pas avoir pu participer à la conférence-débat hier lors de la fête du climat car Nicolas Marusczak, chargé de mission au PETR, aurait sans doute pu nous en dire plus de l’état d’avancement de ces actions.
En attendant j’ai posté la question via le formulaire de contact du site du PETR.
A suivre…..
David -
23 février 2020 à 21 h 39 min #1559
PLX
Participantsalut
A ma connaissance rien sur la Gascogne Toulousaine …..
Les municipales conditionnent en ce moment les choses.
Cela permet en fait de relativiser ces PCAET qui sont issus des bureaux d’études et des lois nationales mais que les élus locaux n’anticipent pas et/ou ne déclenchent pas.
Je vais aussi contacter Mr PCAET du PETR
A bientôt,
Pascal – l’isle jourdain -
30 septembre 2021 à 20 h 27 min #130414
jphgtr
Participantle Shift a rendu son rapport sur la résilience du territoire. Parmi ce gros travail il y a less 7 péchés territoriaux des élus et acteurs territoriaux
Sept comportements – évidemment imaginaires – pour NE PAS bien répondre aux enjeux de résilience et de transition écologique sur son territoire*.
1 — L’ignorance
Ne pas chercher à comprendre les enjeux mais faire semblant
Les élus n’avaient pas besoin de se former à l’anthropocène, aux limites planétaires, ni aux enjeux et conséquences des bouleversements climatiques et écologiques sur leur territoire. Ils en savaient déjà assez. Ils n’ont pas prévu d’actions d’adaptation aux dérèglements climatiques. Mais ils ont quand même inauguré deux ou trois actions symboliques en copiant sur ce qui semblait marcher ailleurs. Ils ont concerté, un peu, communiqué, beaucoup,
puis ils ont continué de faire comme avant.
2 — Le « techno solutionnisme »
Penser la réponse aux enjeux climatiques et écologiques comme une affaire de techniciens et de technologies Les élus ont confié la question climatique à la direction « environnement et développement durable ». Les actions de la collectivité en référence à la transition portent sur l’efficacité énergétique des bâtiments et la production d’énergie renouvelable. Nombreux dans la collectivité, élus en tête, sont convaincus que les enjeux climatiques et énergétiques sont d’abord une affaire de technologie et
d’innovations techniques. Il faut dire que les sollicitations et les appels à projet proposés au territoire sont alléchants : smart-city, territoires à énergie positive,
3 — Le cloisonnement
Continuer à penser en silos les enjeux « résilience et transition écologique »
L’autre jour, le Président de l’intercommunalité a décidé de commencer la réunion par l’économie et puis si le temps le permettait, d’aborder l’écologie. Le temps a manqué. Le chargé de mission « Plan Climat » aurait voulu intervenir sur un projet économique totalement incohérent avec les objectifs « Climat » mais il l’a découvert pendant la réunion. Trop tard ! Les élus présents ; l’adjoint « énergie », l’adjoint « climat », l’adjoint « économie circulaire », l’adjoint « environnement » ont chacun présenté leur projet sans jamais s’interrompre… La présidence de la collectivité et la direction générale des services suivent de loin les sujets « résilience et transition écologique », ils sont en revanche très actifs sur le développement économique et l’emploi.
4 — La désinvolture
Faire l’impasse sur la sobriété et la dimension sociale de la transition écologique, ignorer sa dimension politique. Aucune action liée aux enjeux climatiques ou énergétiques ne porte sur la réduction de la consommation d’énergie et de ressources non renouvelables. Toutes les actions se surajoutent aux précédentes ! D’ailleurs, on entend souvent « on ne peut rien faire sans argent en plus ». Le mot de sobriété n’est jamais employé. La transition écologique n’est pas traitée comme une question sociale. L’impact sur les populations des actions climat-énergie n’est jamais abordé. Pourtant, les vulnérabilités sont très inégalement réparties sur le territoire et entre les populations. Il n’y jamais d’arbitrage entre projets et politiques potentiellement contradictoires. Chaque sujet est traité séparément des autres.
5 — La perfidie
Bâtir des stratégies et des plans d’actions pour que rien ne change vraiment On passe beaucoup de temps et d’énergie à élaborer le
diagnostic et une nouvelle stratégie en faveur d’un aspect
de la transition -énergétique ou écologique-. Mais la mise en œuvre laisse toujours à désirer. Les objectifs manquent d’ambition ou bien ce sont les moyens qui font défaut. En réalité, la volonté politique d’engager une véritable transformation du territoire face aux enjeux de résilience et de transition écologique n’existe pas. La nouvelle stratégie « transition » s’ajoute aux autres stratégies sectorielles du territoire. Une partie des actions de chaque stratégie sera mise en œuvre sans chercher ni de cohérence entre elles, ni
d’impact.
6 — L’agitation
Se disperser et s’épuiser en mobilisant des outils et dispositifs globalement inadaptés, confus et illisibles Le projet de territoire n’a pas été renouvelé depuis longtemps. Tout le monde l’a oublié. Les élus avec leurs chargés de mission respectifs sont à l’affut des multiples appels à projets ou autres dispositifs sectoriels offrant
au territoire des opportunités de financement nouveau. Certains portent sur l’économie, l’aménagement, l’environnement… La capacité d’ingénierie du territoire est totalement mobilisée pour le montage des dossiers de financement demandés. La somme des projets ainsi financés et mis en œuvre ne fait pas un projet de territoire et ne s’inscrit dans aucune vision partagée d’un avenir
désirable et résilient du territoire.
7 — L’irresponsabilité
Ne pas analyser et évaluer, régulièrement et collectivement, le contexte et les effets de ses actions. On enchaine les projets et les expériences voire les crises sur le territoire, sans perdre de temps à rassembler l’ensemble des parties prenantes pour s’interroger sur l’évolution du contexte, sur la pertinence des actions menées, sur
leurs effets positifs ou négatifs, sur les savoir-faire acquis, les difficultés rencontrées… Ces exercices collectifs constituent, certes, une source précieuse d’enseignements, d’apprentissages pour tous et d’amélioration de l’action. Mais ils demandent du temps alors on préfère confier à un agent le tableau de bord de suivi à 200 indicateurs quantitatifs définis au lancement du projet. On sait qu’il n’y parviendra jamais. Mais comme tout le monde s’en fiche…
-
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.