Comme annoncé lors de la Fête du Climat du 22 février, nous publions les réponses détaillées qui nous ont été fournies par les listes candidates aux élections municipales sur Lombez et Samatan.
Nous avons rencontré les deux listes candidates à Lombez, et échangé au sujet de nos propositions. Nous nous tenons à la disposition des listes dans les autres villages pour également venir discuter avec eux.
Pour rappel, nos propositions sont consultables ici: Propositions_SavesClimat
La réponse de la liste de Jean-Pierre Cot à Lombez est un document qui nous a été envoyé suite à la rencontre que nous avons eu avec lui et deux de ses colistiers, Christine Beyria et Pierre Guicherd.
La réponse de la liste de Jean-Pierre Despaxà Lombez est en deux parties, un premier document (divisé en deux, ci-dessous doc 1 et 2) qui nous a été transmis avant la rencontre que nous avons eu avec lui et sa colistière Corinne Suran, et un courrier qui nous a été envoyé après cette rencontre.
La réponse de la liste de M Hervé Lefebvre est complétée par un courrier faisant suite à une demande de précision de notre part sur la proposition 14 (sur les cantines).
Reponse Samatan Vivre et Agir Saves Climat 1
Reponse Samatan Vivre et Agir Saves Climat 2
De l’ordre de 90% de l’alimentation au niveau national , est produite en agriculture conventionnelle ; décider de faire du local, en conventionnel, c’est donc pour ce qui est des émissions de gaz à effets de serre, diminuer drastiquement la part transport du total des émission . Or cette part transport représente 15% des émissionstotales ( contre 30% par exemple pour la fabrication des engrais utilisés en conventionnel ) . Il y a donc une vraie différence en bio par rapport au conventionnel .. Aujourd’hui , a fortiori en ces temps de municipales, tout le monde se réclame de l’écologie, y compris le FN , lequel prone le “localisme” , sans aucune référence bien sûr à la bio !
OUI,TOUTES CHOSE EGALES PAR AILLEURS, IL Y A une VRAIE DIFFERENCE dans les émissions entre mode de culture BIO par RAPPORT au mode culture conventionnel .
Pour ce qui est des municipales sur notre territoire, sur les réponses des listes de Samatan et Lombez publiées (en réponses aux propositions de Saves Climat), une seule liste , sur la proposition 14 ( restauration collective) , et au vu de ce qui précède, se prononce clairement sur une introduction significative de bio . Je vous laisse découvrir laquelle …
Et la publi de la réponse de Monblanc ?
Pas de réponse de la deuxième liste , à Samatan ?
10
• Accompagner la mise en oeuvre de la loi EGAlim concernant la restauration collective en
renforçant la formation des cuisiniers, gestionnaires de restauration collective, personnels
de service et élus sur la santé et la nutrition, les protéines végétales et les impacts
environnementaux et climatiques de l’alimentation, et en attribuant une prime à la conversion
pour les cantines passant au bio local et végétarien. En ce sens, l’expérimentation d’un
menu végétarien par semaine dans les cantines scolaires doit être pérennisée et étendue à
l’ensemble de la restauration collective.
Encourager la baisse de la consommation de produits animaux et des produits transformés,
associé à une augmentation de la consommation de produits bio sera économe pour les
consommateurs et les agriculteurs, améliorera la santé de tous et permettra des économies
substantielles dans les dépenses publiques de santé.
LE TABOU DES ENGRAIS AZOTÉS
43 % des émissions de l’agriculture française correspondent à du protoxyde d’azote, émissions
largement imputables aux engrais azotés de synthèse appliqués sur les cultures. Par ailleurs,
la production de ces engrais chimiques est aussi à l’origine d’importantes émissions de gaz
à effet de serre car intrinsèquement liée à l’industrie des énergies fossiles pour produire de
l’hydrogène (servant à la fabrication d’ammoniac).
Alors que la première stratégie nationale bas carbone (SNBC) de la France prévoyait de réduire
de 30 kg les engrais azotés de synthèse par hectare de terre agricole entre 2010 et 2035,
les tendances ne sont aucunement alignées avec cet objectif. Entre 2007 et 2017, la quantité
d’engrais azotés appliqués a même augmenté en passant de 81,6 kg à 83,9 kg par hectare.
La France est le premier consommateur d’engrais chimiques en Europe. Pollution des eaux,
pollution de l’air et émissions de gaz à effet de serre : les engrais chimiques sont un véritable
cocktail nocif pour l’environnement. Leur recours est pourtant largement favorisé par une
politique agricole commune défaillante et inadaptée, dont la France est le premier pays
bénéficiaire.
Dans le cadre de la nouvelle stratégie nationale bas carbone, il est essentiel que la France
se dote d’un objectif et d’indicateurs chiffrés ambitieux de réduction absolue des apports
d’engrais azotés de synthèse sur les terres agricoles françaises.
Une refonte de la prochaine politique agricole commune, actuellement discutée au
niveau européen, et qui fera l’objet d’un débat public en France, est également une étape
indispensable pour redévelopper les alternatives aux engrais chimiques, comme la culture des
plantes légumineuses. Pour sortir de cette dépendance aux engrais de synthèse climaticides,
il est enfin primordial de mieux taxer leurs externalités négatives depuis la production jusqu’à
l’utilisation en développant une fiscalité environnementale adéquate, permettant de contribuer
notamment au financement de la transition agroécologique, via un système de bonus-malus
sur les engrais azotés de synthèse par exemple, qui permettrait de favoriser le recours aux
légumineuses et engrais organiques.